L’arrivée de la prise de rendez-vous en ligne à l’hôpital est une bonne idée en soi. Mais les impacts sur l’organisation et les ressources sont encore mal maîtrisés ou mal évalués. Ce nouvel usage recomposera petit à petit notre relation à l’hôpital. Les médecins libéraux l’adoptent de plus en plus, au tour maintenant de l’hôpital de trouver et de cibler son usage propre.
La e-santé ou santé numérique ou information numérique sur la santé recouvre les domaines de la santé qui font intervenir les technologies de l’information et de la communication.
Aujourd’hui, notre système de santé est devenu inadapté : il ne répond plus aux attentes des patients et nourrit le mécontentement des professionnels de santé. Il est marqué par de profondes rigidités d’organisation…
De 2017 à 2030, l’hôpital de demain m’apparait comme la conquête de l’Ouest, mais sans tuer les Indiens. Il faut rester vigilant pour ne pas intensifier l’apparition d’un hôpital à deux vitesses, entre un hôpital connecté et non connecté, entre des patients connectés et des patients démunis, entre des professionnels de santé connectés et les gardiens de l’orthodoxie.
Les comparaisons entre les différents secteurs sont aujourd’hui monnaie courante et les hôpitaux n’y échapperont pas. Patient ou client ? Peut-on parler de ” fidélisation ” du malade ?
Lors du Congrès Doctors 2.0 & You en juin 2014, j’ai présenté une infographie sur l’utilisation des réseaux sociaux par les hôpitaux publics. 27 sur 39 établissements sont sur Facebook et c’est Necker qui arrive en tête avec 3334 « like ». 22 sur 39 ont un compte twitter et c’est Necker encore lui qui a le plus de followers : 2985 !