Opinion

"I HAVE A DREAM"... Non, je ne fais pas référence au célèbre discours de Martin Luther King, mais de nos rêves à tous, de ces milliers de rêves qui surgissent et s'illuminent chaque jour...
Imaginez un monde où vous pourriez réaliser une analyse complète de votre corps depuis chez vous, à l'aide d'un appareil mobile, et obtenir un diagnostic précis en seulement quelques minutes.
Les établissements de santé endossent la responsabilité non seulement du bien-être physique des patients, mais aussi de la protection des renseignements médicaux sensibles contre les cybermenaces à l'ère numérique.
Dans le domaine de la santé numérique, l'innovation ne consiste pas seulement à apporter des ajustements mineurs. Elle vise à proposer des solutions nouvelles et parfois disruptives qui remettent en question les normes établies. Cela signifie qu'il est essentiel de prendre en compte les besoins et les attentes des utilisateurs finaux...
L'interopérabilité est la capacité de différents systèmes à fonctionner ensemble. Elle peut être décrite dans ses dimensions conceptuelle, technique et culturelle.
Pourquoi ce sujet ? Pourquoi fait-il partie du processus de transformation numérique ? Quel est le lien entre culture et e-santé ? Bref, les questions se succèdent et la surprise se lit sur le visage de mes interlocuteurs... Aujourd’hui, la santé numérique réinvente le temps, l’espace, le pouvoir, l’individu...
Les experts militaires avancent que l’interopérabilité technique n’est jamais première : « […] l’interopérabilité est d’abord une question de compréhension mutuelle, c’est-à-dire une question traitant de la culture (culture awareness).
L’hôpital reste une cible de première choix pour les hackers tant que les niveaux de confidentialité ou de sensibilité peuvent différer d’un service à un autre. L’hôpital reste une multi-société où le chacun pour chez soit prévaut encore. La culture du silo est toujours prédominante.
Où est passée la démocratie sanitaire ? La parole des patients durant cette pandémie ? La santé est-elle devenue uniquement l’affaire des sachants ? La démocratie en santé ne doit-elle pas s’ouvrir à tous les citoyens? La réponse à ces questions repose pourtant sur un concept très simple, celui de la participation citoyenne aux politiques de santé et à l’amélioration de la qualité des parcours de soins.
Quel que soit le prix payé, la croyance en l’infaillibilité de toute solution technique est une illusion. Le dernier rempart de la sécurité informatique reste l’utilisateur.
D’un clic, tout le monde découvre la fragilité de nos structures hospitaliers. Le SI de certains hôpitaux est à la fois obsolète et soumis à des contraintes extrêmes. Certains composants ou logiciels sont dépassé, voire non conformes.
La non prise en compte de l’usage réel introduit déjà une faille de sécurité. Un soignant utilisera toujours le moyen technique le plus simple pour suivre et aider le patient sans se poser la moindre question sur la sécurité de tel ou tel outil.